Sériciculture

Contribuer au développement de la soie japonaise

La sériciculture à Adan est assurée par Amami Sériciculture Co.

La sériciculture d’Amami commence par la culture des mûriers, qui nourrissent les vers à soie, et la culture du « mûrier de l’île » (shimaguwa), propre aux îles Nansei.

Les cocons fabriqués par les vers à soie qui se nourrissent du mûrier de l’île, riche en nutriments, sont récoltés et la sériciculture est pratiquée dans des installations capables d’élever un million de vers à soie par an.

Ces cocons sont utilisés pour fabriquer des cosmétiques en soie d’Adan et des articles de literie (par exemple, des oreillers en cocon).

Les vers à soie sont élevés avec des feuilles de mûrier et des aliments artificiels (un mélange de poudre de feuilles de mûrier et d’autres aliments). L’élevage de feuilles de mûrier a lieu du printemps à l’automne, lorsque les feuilles de mûrier sont vigoureuses, tandis que l’élevage d’aliments artificiels a lieu tout au long de l’année afin de garantir que la qualité des cocons ne varie pas.

Les vers à soie sont également destinés à la sériciculture de recherche et sont élevés dans une salle de sériciculture où des mesures sont prises pour éviter la propagation des vers à soie TG (transgéniques), comme le stipule la loi de Carthagène, l’utilisation de la classe II, etc.

L’objectif de la loi de Carthagène est de prévenir les effets négatifs sur la biodiversité, entre autres, par la mise en œuvre de mesures réglementaires pour l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés, etc.

Les cocons produits par les vers à soie TG sont actuellement utilisés à des fins de recherche, mais il est envisagé d’utiliser les cocons comme matière première pour la fabrication de soie ayant de nouvelles fonctions.

L’industrie séricicole japonaise continue de décliner et, avec les personnes impliquées dans la sériciculture dans tout le pays, nous contribuerons au développement de la soie japonaise.